mercredi 24 mai 2017

Un alchimiste, dans les Contes de Canterbury

Le poète Geoffrey Chaucer (1340-1400), est l'auteur de ce qui semble être une satire de l'alchimie dans Les Contes de Canterbury.

Le Conte de l'Assistant du Chanoine, se situe à la fin du Fragment VIII, après le Conte de la Deuxième Nonne. À la fin de ce dernier conte, les pèlerins sont rattrapés par une paire de cavaliers : le Chanoine et son Assistant, qui désirent les accompagner dans leur pèlerinage vers Canterbury. L'Aubergiste demande au Chanoine de leur raconter une histoire, mais son Assistant prend la parole avant lui et révèle que son patron se pique d'être alchimiste. Le Chanoine tente de le réduire au silence avant qu'il ne révèle ses secrets, mais n'y parvient pas et prend la fuite, honteux.

Ce conte a toujours interrogé les alchimistes... Il est le seul des Contes de Canterbury qui ne soit pas issu d'un récit antérieur, mais entièrement imaginé et écrit par Chaucer. Beaucoup ont pensé que sous le couverts d'un conte, Chaucer racontait son savoir à ce sujet … De toute manière, ce conte reprend un savoir assez complet et vulgarisé qui était peu partagé et divulgué ainsi : un vocabulaire simple, et sans artifice symbolique... On y découvre les vicissitudes et les dangers du métier.

Dans le Conte, le valet commence alors le récit des sept années qu'il a passées auprès du Chanoine, à tenter de découvrir le secret de la pierre philosophale, en vain : aucune des techniques employées par son maître n'a jamais fonctionné.

(...)
«  Mais n’importe cela, parlons de nos travaux. Quand nous sommes au lieu où nous devons exercer notre lutinant métier, nous semblons merveilleusement sages, tant nous usons de mots savants et curieux. Moi, je souffle le feu jusqu’à ce que le cœur me faille.
Pourquoi vous dire ici toutes les proportions de toutes les choses avec quoi travaillons, comme de cinq ou six onces, peut-être bien, d’argent, ou telle autre quantité ; et pourquoi prendre la peine de vous réciter les noms d’orpiment, d’os brûlés, d’écaillés de fer, qui sont en poudre broyés bien menu ? Ni comment tout est mis en un pot de terre, avec du sel dedans, et du poivre aussi, avant ces poudres que je viens de dire, le tout bien recouvert d’une lame de verre, et moult autres choses qu’il y avait là ? Ni que le pot et le verre sont clos de mastic pour que de l’air rien ne passe dehors ?
Point ne parlerai du feu modéré, et du vif aussi, que l’on faisait, ni du souci et de la peine que nous prenions pour sublimer nos matières, et pour amalgamer, pour calciner le vif-argent, que dénommons Mercure cru !
Malgré tous nos tours nous ne pouvons aboutir. Notre orpiment et Mercure sublimé, notre litharge aussi broyée sûr le porphyre, de toutes ces matières un nombre d’onces précis, cela ne sert de rien, notre labeur est vain.
Ni non plus l’ascension de nos esprits, ni les matières qui restent au fond, ne peuvent à notre œuvre en rien profiter. Car tout notre labeur et travail est perdu ; et toute la dépense, de par tous les diables ! que nous avions risquée, perdue aussi.
Il y a en outre beaucoup d’autres choses, lesquelles appartiennent à notre métier ; pourtant ne puis les réciter dans l’ordre, pour ce que je suis un homme ignorant ; je les dirai comme elles me viennent en l’esprit, bien que ne les puisse ranger par espèces : ainsi le bol armoniaque, le vert de Grèce et le borax, et divers vaisseaux faits de terre et de verre, nos urinais, nos descensoires, fioles, creusets, sublimatoires, cucurbites et alambics aussi, et tant d’autres qui seraient chers au prix d’un poireau.
Pas n’est besoin de les réciter tous : eaux rougissantes et noix de galle, arsenic, soufre et sel armoniaque ; et d’herbes aussi j’en pourrais nommer beaucoup : l’aigrimoine, la valériane et la lunaire, et bien d’autres aussi, si je voulais tarder.
Dirai-je nos lampes brûlant jour comme nuit, pour faire aboutir notre art, si nous pouvons ? Et nos fourneaux aussi, pour la calcination, et pour l’albification du liquide, plâtre non dissous, chaux et glaire d’œuf, poudres diverses, cendres, fumier, urine, argile, sachets cirés, salpêtre, vitriol,
et feux divers, de bois et de charbon ; le sel de tartre, l’alcali, le sel préparé, les matières comburées et coagulées, l’argile avec du poil de cheval ou d’homme, et l’huile de tortre, l’alun, le verre, la levure, le moût, l’argoil, le résalgar, et l’imbibition de nos matières ; et aussi l’incorporation de nos matières ; et la citrination de notre argent, notre cimentation, notre fermentation, nos éprouvettes, lingots, et puis que sais-je encore ?
Je vais vous dire, ainsi que je l’appris aussi, les quatre esprits et les sept corps, dans l’ordre, comme j’ouïs souvent mon maître les nommer.
Le premier esprit est appelé vif-argent. le second orpiment, le troisième, pour sûr, sel armoniaque, soufre le quatrième.
Les sept corps, écoutez, les voici maintenant : Soleil est l’or, et l’argent nous l’appelons Luna ; nous nommons Mars le fer, le vif-argent Mercure. Saturnus est le plomb, Jupiter l’étain, et Vénus le cuivre, par la race de mon père !
Ce maudit métier, quiconque le veut exercer, il n’aura point de bien qui puisse lui suffire ; car tout le bien qu’il dépense à cela, il le perdra, de ceci je n’ai doute, Quiconque voudra mettre à l’air sa sottise, qu’il vienne et apprenne à multiplier ; et tout homme qui a quelque chose en son coffre,
qu’il apparaisse et se fasse philosophe.
Peut-être cette science est facile à apprendre ? Non, non, Dieu le sait, fût-il moine ou frère, prêtre ou chanoine, ou tout autre homme, quand il resterait nuit et jour penché sur son livre, à apprendre cette sotte et lutinante science, tout serait vain, et pardieu ! bien plus encore !
D’apprendre à un ignorant cette subtilité, fi ! ne m’en parlez pas, la chose est impossible ; qu’il connaisse l’art de lecture ou non, en fait pour lui cela reviendra au même ; car tous les deux, par mon salut ! aboutissent, dans la multiplication, également bien quand ils ont tout fini ; c’est à savoir, qu’ils échouent tous les deux.
Pourtant j’ai oublié de vous faire mention des eaux corrosives et de la limaille, et de la mollification des corps, et aussi de leur induration, des huiles, des ablutions et du métal fusible : à dire tout on passerait le plus gros livre qui soit nulle part ; aussi vaudra-t-il mieux que de tous ces noms-là je me repose. Car je crois bien vous en avoir appris assez pour évoquer un démon, tant fût-il revêche !
Ah ! non, laissons cela ! La pierre philosophale qu’élixir on dénomme, nous la cherchons tous ardemment, car si nous la tenions, alors nous serions saufs ; mais, au Dieu du ciel j’en fais l’aveu, malgré tout notre art, quand nous avons tout fait, et toute notre adresse, point ne veut nous venir. Elle nous a fait dépenser force bien, ce qui nous rend presque fous de chagrin, n’était le bon espoir qui se glisse en nos cœurs, toujours supposant, bien que nous souffrions dur, que nous serons par elle soulagés plus tard, espérance et supposition qui sont aiguës et fortes ; je vous en avertis, elle sera toujours à trouver.
Ce temps futur a poussé les gens à se séparer, en confiance, de tout ce qu’ils avaient.
Cependant dans cet art ils ne peuvent s’assagir, car il a pour eux une douceur amère ; ainsi semble-t-il, car s’ils n’avaient qu’un drap pour s’y envelopper durant la nuit, et qu’un couvre-dos pour se promener dans le jour, ils les vendraient pour les dépenser à ce mystère ; Ils ne savent pas s’arrêter, qu’il ne reste plus rien. Et toujours, en tout lieu où ils vont, on peut les reconnaître à leur odeur de soufre ; pour tout au monde, ils puent comme le bouc ! leur odeur de bélier est si chaude
qu’un homme qui serait à un mille de là, par leur odeur, croyez-moi, serait infecté ; ainsi donc, voyez-vous, par leur odeur et leur habit râpé, on peut, si l’on veut, reconnaître nos gens.
Et si l’on veut leur demander dans le privé pourquoi ils sont accoutrés si misérablement, aussitôt ils vous chuchoteront dedans l’oreille et vous diront que, s’ils étaient connus, on les tuerait en raison de leur science ; voilà comme ces gens trahissent l’innocence !
Laissons cela ; j’arrive à mon histoire : Avant donc que le pot ne soit mis sur le feu, avec certaine quantité de métaux, mon maître les tempère, et nul autre que lui, maintenant qu’il est parti, je puis le dire hardiment car, comme on dit, il sait habilement faire ; en tout cas je sais bien qu’il a tel renom ; souventes fois pourtant il tombe en faute ; or savez-vous comment ? bien des fois il arrive que notre pot se brise ! Adieu ! tout est parti !
Ces métaux ont si grande violence que nos murs ne sauraient leur faire résistance, à moins d’être bâtis et de pierre et de chaux ; ils percent donc et traversent le mur, et quelques-uns s’enfoncent dans la terre, ainsi avons-nous parfois perdu maintes livres et certains se répandent par tout le plancher, certains sautent jusqu’au toit ; sans nul doute, bien que le démon ne se montre pas à nos yeux, je crois bien qu’il est avec nous, ce mauvais-là !
Dedans l’enfer où il est le maître et seigneur, il n’est pas plus de douleur, ni de rancœur, ni de colère.
Lorsque notre pot est brisé, comme j’ai dit, chacun grommelle et se tient mal payé. L’un dit que c’était en raison du feu ; l’autre dit non, que cela dépend du souffleur, (et alors j’avais peur, car c’était mon office).
« Fi ! (dit le tiers), vous êtes ignorants et sots ; il n’a pas été trempé comme il devait l’être ! »
« Non (dit le quatrième), taisez-vous et écoutez-moi ; c’est que notre feu n’était pas fait de hêtre, voilà la raison, la seule, sur mes écus ! »
Moi, je ne saurais dire quelle était la cause, mais je sais qu’il y a grand débat entre nous.
« Allons ! (dit mon maître), il n’y a plus rien à faire, de ces périls dorénavant je me garderai ; je suis bien sûr que le pot était fêlé. Quoi qu’il en soit, ne soyez point abasourdis ; comme c’est l’usage, qu’on balaie aussitôt le plancher ; remettez-vous le cœur, soyez joyeux et contents ! »
Tous les débris sont balayés, mis en un tas ; sur le plancher on jette une toile, et tous les débris, mis dans un tamis, sont triés et passés maintes fois.
« Pardieu ! (dit l’un), un peu de notre métal est encore là, si nous n’avons pas tout ! Bien que l’affaire ait manqué cette fois, une autre fois elle peut réussir, il faut bien aventurer notre avoir ; un marchand ne saurait, pardieu ! toujours demeurer, croyez-m’en bien, dans sa prospérité ; parfois son bien est noyé dans la mer, et parfois il arrive sauf jusqu’à la terre ! »
« Paix ! (dit mon maître), la prochaine fois je m’efforcerai de mettre notre art en meilleure posture ; si je ne le fais point, mes sires, à moi le blâme ; il y eut faute en quelque point, je le sais bien. »
Un autre dit : « Le feu était trop chaud » ; mais, chaud ou froid, j’ose affirmer ceci, que nous terminons toujours de travers.
Nous manquons ce que nous voulions obtenir, et dans notre folie toujours délirons.
Et quand nous nous trouvons ensemble réunis, chacun de nous paraît un Salomon ! Mais tout ce qui reluit comme de l’or n’est pas de l’or, ainsi que je l’ai ouï dire ; ni toute pomme qui est belle aux yeux n’est bonne, quoi que les gens débitent et crient !
Il en va tout de même, voyez, parmi nous ; celui qui semble le plus sage, par Jésus ! est le plus sot, quand on vient à l’épreuve ; et qui parait le plus loyal est un voleur ; vous le saurez devant que je vous quitte, lorsque j’aurai conté jusqu’au bout mon histoire.
Explicit prima pars.
Et sequitur pars secunda.


Ensuite, le valet commence une autre histoire, celle de la tromperie d'un autre chanoine, qui fait croire à trois reprises à un prêtre naïf qu'il est capable de produire de l'argent à partir de mercure et de cuivre, et lui extorque quarante livres contre son prétendu secret.
(...)
La multiplication a tant dupé de gens que je crois bien qu’elle est, en bonne foi, la plus grande raison de cette disette d’or. Les philosophes parlent si brumeusement en ce mystère, que personne n’y peut rien entendre, malgré tout l’esprit qu’on a aujourd’hui. Ils peuvent bien jacasser comme font les geais, et mettre dans leurs grands mots leur plaisir et leur peine ; mais pour leur but, jamais ne l’atteindront.
On apprendra fort aisément, si l’on a quelque chose, à multiplier… et à perdre tout son bien.
Voyez ! ce joli jeu donne tant à gagner qu’il changera la gaieté d’un homme en chagrin, et videra aussi les bourses grandes et lourdes, en procurant aux gens les malédictions de ceux qui ont prêté leur bien pour cette fin.
Ô fi ! quelle honte ! Ceux qui furent échaudés hélas ! ne peuvent-ils fuir la chaleur du feu ?
Vous qui en usez, je vous conseille de cesser, crainte de perdre tout ; mieux vaut tard que jamais. Ne jamais réussir, c’est date trop lointaine. Quand vous chercheriez toujours, jamais ne le trouveriez ; vous êtes aussi aventureux que Bayard l’aveugle, qui s’en va au hasard sans considérer nul péril ; il est aussi hardi pour courir contre une pierre que pour passer à côté sur la route.
Ainsi va-t-il, encore un coup, de vous qui multipliez. Que si vos yeux ne peuvent pas bien voir, gardez que votre esprit ne perde pas la vue. Car si grands que vous ouvriez et écarquilliez les yeux, vous ne gagnerez pas un teston à ce métier, mais vous perdrez tout ce que vous aurez pu attraper et happer.
Écartez le feu, de peur qu’il ne brûle trop fort ; j’entends par là, ne vous mêlez plus de cet art, sinon, votre épargne sera perdue tout net.
Et maintenant je vais vous conter ici ce que les philosophes disent en la matière.
Voyez ! que dit Arnould de la Ville Nouvelle, comme est fait mention dans son Rosaire ? il dit tout droit, et je ne mens en rien, que nul homme ne peut mortifier Mercure, sinon avec le secours de son frère ; comment celui qui le premier dit cette chose, des philosophes était le père, Hermès; il dit comment le dragon, sans nul doute, ne meurt pas, à moins qu’il ne soit tué à l’aide de son frère ; et voici ce que cela vient à dire : par le dragon, c’est Mercure et nul autre qu’il entendait, et par son frère le soufre, qui tirent naissance de Sol et de Luna.
« Aussi (disait-il), prenez garde à mes paroles : que nul ne s’occupe à rechercher cet art, à moins que des philosophes il ne puisse comprendre l’intention et le langage, et s’il le fait, c’est un sot homme ; car cette science et cet art, disait-il, est celle du secret des secrets, par dieu ! »
Il était aussi un disciple de Platon qui une fois dit à son maître, comme son livre Senior en fera foi, et sa demande était, en bonne vérité :
« Dis-moi le nom de la pierre secrète ? » Et aussitôt Platon lui répondit :
« Prends la pierre qu’on nomme Titanos. »
« Quelle est-elle ? » dit-il. « C’est Magnesia », dit Platon.
« Oui da, monsieur, est ce ainsi ? C’est expliquer ignotum per ignotius.
Qu’est-ce que Magnésie, bon monsieur, je vous prie ? »
« C’est une eau qui est faite, te dis-je, des quatre éléments, » dit Platon.
Lors l’autre lui dit : « Dites-moi la racine de cette eau, si c’est votre plaisir. »
« Non, non (lui dit Platon), je n’en ferai rien, certes, les philosophes ont juré tous et chacun qu’ils ne la découvriraient à personne, et qu’ils ne l’écriraient jamais en aucun livre ; car à Christ elle est si précieuse et si chère qu’il ne veut pas qu’elle soit découverte, sauf où il plaît à Sa Divinité
d’inspirer l’homme, comme aussi de le protéger quand il lui plaît ; et là, c’est le dernier mot. »
Et je conclus ainsi : puisque Dieu dans le Ciel ne veut pas que les philosophes mentionnent comment on peut obtenir cette pierre, je tiens qu’il est mieux de la laisser là.
Car quiconque se rend Dieu adversaire en tâchant d’opérer chose contraire à son vouloir, certes, jamais il ne réussira, quand il multiplierait toute sa vie durant.
Ici mettons un point ; mon histoire est finie ; que Dieu soulage de son mal tout honnête homme ! Amen.
Ici finit le Conte du Valet du Chanoine.

A noter : en fin du chapitre III à propos d'une pierre mystérieuse, la magnetia, indispensable aux opérations alchimiques et que Chaucer baptise Titanos, nommant une chose inconnue par un nom plus inconnu encore... !
Chaucer raconte d'abord l'histoire d'un chanoine malchanceux dans ses recherches. Il semble sincère, et s'il met de côté une portion du métal fourni en commun, c'est pour renouveler séparément les tentatives. 
Dans la deuxième histoire, le faux alchimiste n'est qu'un fourbe ; et l'abbé un naïf avide d'argent...
Les pages de Chaucer sont considérées comme un document assez complet, et tout à fait ''lisible'' par tout un chacun, sur l'alchimie de cette époque... ! Les documents dont se serait servi Chaucer - ''le Secretum secretorum'', par exemple, le sont beaucoup moins...
Chaucer présente une telle compétence que des alchimistes eux-mêmes ont recopié le long discours du chanoine … Ils ont même affirmé que Chaucer lui-même aurait pu être un alchimiste.

Au début le chanoine craint que son valet puisse révéler des secrets qui ne doivent pas l'être... Ce qu manifestement il va faire …
Il reconnaît que cette science n'a pas rendu plus riche son maître … Aussi, le valet juge que les hommes qui semblent les plus sages sont les plus insensés...
Il semble également, que Chaucer pose une question : toute chose serait en perpétuel changement, et peut glisser d'un état à un autre. Le charbon peut devenir la pierre du philosophe, et, du fait de la tromperie du chanoine du conte, nous ne sommes jamais sûrs de la substance que nous examinons. Peut-on jamais dire ce que nous recherchons; peut-on savoir la différence entre le vrai et le faux?
Au début du récit, nous n'entendrons pas le chanoine ; il nous faut croire le valet... Le premier chanoine serait alors une figure à la frontière de la réalité et de la fiction... Est-il un homme merveilleux, ou un charlatan.. ?

Le Valet du chanoine mentionne spécifiquement que c'est '' l'intention '' du chanoine qui fait que son ''alchimie '' est fausse. C'est le désir du mal qui condamne le chanoine. 

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire